Un rendez-vous qui s’est mal passé, un train en retard, un ordinateur qui plante… Les grains de sable dans nos journées de travail sont nombreux. Ils entraînent des émotions, mais aussi des pensées automatiques qui tournent en boucle dans notre esprit. Comment arrêter ces ruminations ?

Nous avons, en moyenne, plusieurs dizaines de milliers de pensées par jour. Or, les pensées négatives sont particulièrement épuisantes et stressantes surtout quand on ne peut rien changer à la situation qui nous tracasse. On a alors tendance à ruminer, c’est-à-dire à ressasser… sans que cela fasse avancer les choses !

“Quelle que soit la situation que nous rencontrons, nous sommes pour la plupart à la merci des circonstances extérieures et y réagissons de façon automatique : un événement se produit, et bing ! Un cocktail instantané et simultané émotions/pensées se déclenche, rappelle Chilina Hills sans son livre “Stop ! J’arrête de me prendre la tête” (Gereso). […] Or, nous laissons souvent ces pensées automatiques prendre le pouvoir, ce qui nous empêche de réfléchir intelligemment. De plus, elles se répètent en boucle et se renforcent à chaque fois.”

Comment arrêter ce tourbillon de pensées ? Dans son livre Chilina Hills propose un processus en plusieurs étapes :

1° La prise de conscience
Le premier recours est la vigilance. Portez votre attention sur l’émotion déclenchée et sur votre ressenti : ce sont vos boussoles, un premier signal d’alarme. Apprenez à distinguer la situation/les faits (Je suis bloquée dans le métro entre deux stations à cause d’une panne technique) de votre réaction et de vos pensées (Je vais être en retard à mon rendez-vous, mon chef va s’énerver, je vais perdre ce client, etc.).

2° Pouvez-vous agir sur la situation ?
– Si oui, comment ? Explorez les différentes solutions qui s’offrent à vous. Pouvez-vous agir seul ou devez-vous solliciter quelqu’un ? De quelles ressources avez-vous besoin ? Quelles sont les étapes pour arriver à changer la situation ?
– Si vous ne pouvez rien faire, la seule chose qui vous reste à faire est d’accepter que c’est ainsi, et de voir ce que vous pourriez faire pour rendre la situation plus agréable et réduire votre stress : respirer, lire un bon livre, méditer, réfléchir à un projet, faire une micro-sieste, écrire ce qui vous tracasse pour libérer votre esprit, visualiser une image positive…

Exercez-vous sur des événements anodins pour que cela devienne une habitude. Vous verrez que réussir à lâcher prise quand cela est possible et nécessaire est vraiment libérateur !

Pour ne rater aucune actualité en matière de qualité de vie au travail, inscrivez-vous à la newsletter de My Happy Job, parcourez nos hors-séries thématiques  et découvrez notre annuaire du bien-être au travail.

A lire aussi :
Confiance en soi : comment faire taire les pensées négatives ?
Soft skills: comment développer votre flexibilité mentale ?
5 clés pour réduire votre stress au travail

Article précédent“On constate un vrai changement du rapport au travail et des priorités des salariés français”
Article suivant“Les bureaux doivent devenir des lieux régénérants pour les salariés”
Diplômée de Sciences-Po Paris, Fabienne Broucaret a fondé My Happy Job en 2016. Elle en a été la rédactrice en chef jusque fin 2022. Conférencière et journaliste, elle a écrit "Mon Cahier Happy at Work" (Solar) et "Télétravail" (Vuibert). Elle a aussi co-écrit “2h chrono pour déconnecter (et se retrouver)” avec Virginie Boutin (Dunod). Passionnée par les questions de mixité, elle est enfin l’auteure des livres "Le sport, dernier bastion du sexisme ?" et "A vos baskets toutes ! Tour de France du sport au féminin" (Michalon).

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici