Baby-foot, méditation, paniers de fruits… les entreprises reprennent souvent les mêmes idées pour offrir du bien-être à leurs salariés. Beaucoup se concentrent sur le corps. D’autres pensent aussi à l’esprit et font de la culture générale, avec des conférences ou des visites d’exposition, un outil de qualité de vie et d’épanouissement au travail. On adore !

« Les entreprises font des efforts pour offrir à leurs collaborateurs des abonnements de sport, la presse, des paniers de fruits… Chez Artips, on pense que si on veut donner du sens, on peut aussi donner de l’inspiration, des respirations, une ouverture d’esprit qui participe au bien-être de chacun. Nos outils sont fait pour cela : permettre à tous de se cultiver », expose d’emblée Amélie de Ronseray, co-fondatrice d’Artips, média en ligne fondé en 2013, qui propose du micro-learning en culture G.

Savoir technique… et savoir culturel

Des entreprises achètent des abonnements pour offrir à leurs salariés les capsules de formations sur 50 thématiques différentes proposées en ligne. « La première raison d’être de notre site c’était de briser le plafond de verre : tout le monde n’a pas la chance d’avoir accès au capital culturel vanté par Bourdieu, et nous voulions proposer ce rattrapage », poursuit Amélie de Ronseray. « Nous défendons aussi l’enjeu de sens et de création de liens entre les équipes qui sont des clés pour une meilleure qualité de vie au travail », défend-t-elle.

Derichebourg a lancé en mars une nouvelle plateforme de formation pour ses 32 200 collaborateurs. Avec de la technique, de la bureautique, des parcours d’intégration… mais aussi des « bulles de divertissement », des modules de culture générale sur des thématiques variées “afin que le collaborateur s’ouvre l’esprit”, précise Loik Allain, le responsable formations et développement des compétences du groupe.  « C’est une manière de s’évader de notre environnement quotidien », défend-il. « On a tous des centres d’intérêts différents, mais la culture commune, le socle commun, en histoire, en économie, en histoire de l’art, permet d’échanger ensemble », analyse-t-il.

Au programme de ces micro-capsules : des anecdotes faciles à retenir sur la mode, les grandes femmes dans l’histoire, les champions sportifs, les architectes célèbres… « Bien sûr, c’est facultatif, car chacun a une liberté d’apprentissage », énonce le responsable de la formation de Derichebourg, « mais de l’ouvrier, jusqu’au cadre-manager, tout le monde a le même accès à la plateforme (développée en partenariat avec Artips) ; cela peut aussi permettre davantage d’échange au sein même de l’entreprise. »

Un bagage culturel pour favoriser l’épanouissement

Les capsules de 10 minutes sont accessibles sur tous supports, y compris donc sur le smartphone dans le métro qui conduit au boulot. « Je crois vraiment que ce peut être un outil d’épanouissement personnel. Car si je suis en réunion avec un client qui vient à parler d’une exposition et que je ne connais pas du tout l’artiste dont il parle, le déjeuner d’affaires devient un enfer. Le bagage technique est important, mais le culturel permet aussi de participer, et de s’épanouir. Or, favoriser l’épanouissement est le rôle de l’entreprise », estime Loik Allain.

Dans certaines entreprises, des visites de musées ont lieu en after-work, et des conférences sur le temps du déjeuner. « Cela permet d’offrir un environnement de travail gratifiant au collaborateur », analyse Amélie de Ronseray, d’Artips. « Les jeunes diplômés comparent beaucoup les gratifications auxquelles ils auront accès, à savoir ce que l’entreprise va leur apporter outre la rémunération. » Les cours de yoga, les fruits frais, les horaires flexibles, mais aussi pourquoi pas, l’ouverture d’esprit à d’autres sujets, la nourriture intellectuelle, qui permet d’acquérir de nouvelles connaissances, de s’élever, et de faire des rencontres basées sur des échanges nouveaux. Une culture générale pour apprendre chaque jour, bien plus que son métier.

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Titulaire d’un master de journaliste au Celsa (Paris), Lucie Tanneau est journaliste indépendante, sillonnant la France, et plus particulièrement l’Est de la France au gré des thèmes de ses articles. Elle collabore à de nombreux titres, de Liaisons sociales magazine, La Vie, et Okapi, en passant par Grand Est, l’Est éclair, Village, et Foot d’Elles.

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