La RSE prend une part de plus en plus importante dans les organisations et elle devient même un argument en faveur de la qualité de vie au travail. Pour que la démarche soit totale, il est nécessaire d’impliquer les collaborateurs et de miser sur leurs talents pour faire la différence !

Pour 8 professionnels des RH sur 10, la RSE est considérée comme essentielle. Mais la mise en action s’avère plus périlleuse : car 23 % seulement de ces experts la considèrent comme une priorité, d’après l’étude « La RSE et les ressources humaines » de l’éditeur de logiciel Kelio et Opiniway, dévoilée en octobre 2023. Du côté des salariés, ils sont 24 % à voir la RSE comme une priorité RH, même si 61 % estiment également que leur entreprise considère les questions sociales et environnementales comme secondaires. Or, la RSE est aujourd’hui l’un des meilleurs atouts de la marque employeur. « Elle permet à une entreprise de montrer la cohérence entre ce qu’elle est et ce qu’elle fait, d’incarner des valeurs et des engagements », rappelle Candice Wojak, directrice du cabinet Relyance. Lors du webinaire My Happy Job by Moodwork dédié à la RSE comme levier de QVT, elle insiste sur le fait qu’avoir une marque employeur attractive est quelque chose dont les entreprises ne peuvent plus se passer. Et qu’elles doivent pour cela se saisir du concept de RSE. Le problème ? La méconnaissance qui persiste autour de ce terme. « La RSE reste un concept très galvaudé, indique Candice Wojak. Soit l’entreprise la confond avec le développement durable, soit elle se contente de trier ses déchets et s’en satisfait. Or, souvent, elle fait déjà de la RSE, sans le savoir. »

En effet, déployer une démarche RSE peut se faire à partir de gestes simples qui ne grignoteront pas le budget annuel de l’entreprise. « Il faut juste un peu de réflexion et d’imagination », glisse Candice Wojak.

Dans ce webinaire, Perrine Lhote, fondatrice du cabinet Hisse & Haut insiste sur un autre point : la RSE est collaborative. Elle n’est pas uniquement le fait d’une personne qui a un titre de directeur ou de responsable RSE. « Il s‘agit de la porter collectivement, commente-t-elle. A condition d’en démystifier les fondamentaux : qu’est-ce que l’entreprise fait déjà ? Que peut-elle mieux faire en fonction des envies de chacun ou de son secteur d’activité ? »

Attractivité et fidélisation

Le terrain de jeu est donc immense et forcément bénéfique ! Il faut arrêter de se faire une montagne de la RSE. Elle est une stratégie du pas à pas : mieux vaut multiplier les petits objectifs que se fixer de gros chantiers qui prendront plusieurs années. Pour l’entreprise, c’est le gage d’une image améliorée tant en interne qu’en externe, auprès de toutes les parties prenantes, à commencer par les candidats. La RSE comme outil d’attractivité donc, mais aussi de fidélisation. « Le sentiment de fierté qui se dégage de ce genre de démarche renforce le sentiment d’appartenance à un groupe. Et quand un collaborateur est fier d’appartenir à un groupe, généralement, il se mobilise un peu plus », assure Perrine Lhote.

Et comment embarquer ses salariés dans un contexte de travail hybride ? Grâce à la communication et à une certaine transparence… toutes deux essentielles ! En somme, un vrai travail de sensibilisation est nécessaire. Pourquoi ne pas l’aborder avec des défis ludiques ? Et en l’illustrant d’exemples pragmatiques et concrets du quotidien de ce que peut apporter la RSE. Parfois, une personne en interne donne l’impulsion : le principe d’essaimage favorisera le partage des bonnes pratiques. « A chacun d’expliquer ce qu’il est en train de faire, pourquoi il le fait et ce qu’il en attend », intervient Candice Wojak. Après tout, la RSE engage aussi la confiance des collaborateurs.

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Diplômée en lettres modernes, Céline Tridon a suivi une formation en journalisme à l’IPJ. Elle y a confirmé son envie de travailler pour la presse écrite et web, souhait exaucé à travers la collaboration avec différents supports sur les thématiques « entreprise », « monde du travail », « management » et « RSE ». En 2023, elle reprend la rédaction en chef de My Happy Job.

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