Se sentir fier de soi au travail, serait-ce une des clés de l’épanouissement ? A coup sûr, puisque la fierté est gage de motivation, de satisfaction et de cohésion. A condition de n’avoir pas de « fierté mal placée » comme on dit… On fait le point.

C’est une habitude que l’on apprend peu. Si, et c’est d’actualité, certaines maitresses distribuent des bons points et que les diplômes valident le passage dans les classes supérieures… lorsque l’on quitte l’école primaire, rares sont ceux qui rentrent le soir fiers de leur « image » à montrer.

La plupart des travailleurs passent d’année en année au fil des projets, sans étapes marquantes, si ce n’est des changements de jobs. Et pourtant ! A quel moment avez-vous ressenti le plus de fierté dans votre vie ? Prenez deux minutes de votre temps pour y réfléchir.

Pour nombre d’entre nous, l’obtention du bac ou d’un concours d’entrée d’une école, la première embauche ou la signature d’un premier CDI sont des étapes. Des jours où la fierté se lit dans les yeux de l’entourage. Et qui gonflent notre confiance en nous, comme une belle performance sportive…

La fierté est indispensable

La fierté est corrélée à l’estime de soi : c’est la fierté du travail bien fait, de la mission accomplie qui nous pousse chaque jour à retourner au travail, à nous remettre à l’ouvrage pour continuer les tâches et les terminer. Sans cela, le vide s’installe et la motivation décroit. Que l’on soit sportif de haut niveau, manager d’une équipe de production ou ouvrier dans cette même équipe, c’est le fait de savoir ce que l’on apporte comme pierre à l’édifice qui permet de se sentir utile, et de pouvoir être fier de soi.

Cette fierté personnelle, qui mérite d’être questionnée régulièrement pour se pousser soi-même, doit être complétée d’une reconnaissance extérieure. Nous avons tous besoin que d’autres soient également fiers de nous. Nos parents, conjoint(e), ami(e)s, frères, sœurs, enfants… Et nos chef(fe)s, managers, collègues… Le fait que notre contribution, ou nos réussites soient reconnues, et dites est important. D’où les bons points à l’école… trop souvent oubliés par la suite.

Comment faire ?

Pour soi. Chacun peut faire des bilans réguliers de ses réussites (et de ses échecs, mais là n’est pas la question). Comme un enfant qui regarderaient régulièrement ses médailles et quémanderait l’attention de ses parents sur son (beau) dessin, on peut prendre le temps de se retourner pour voir les missions accomplies l’année précédente, en faisant un zoom sur celles dont on est fier. La rentrée, ou la nouvelle année, peuvent être des moments propices pour repartir plein d’entrain.

On peut aussi dire à voix haute sa fierté. Attention en revanche de ne pas le faire trop souvent car une fierté mal placée peut être le signe d’un ego trop fort, qui peut écraser les voisins…

Pour les autres. Puisque tout le monde a besoin de se sentir fier, quand on est manager, ou simple collègue, on peut encourager ce sentiment de fierté. En félicitant un travail. En demandant à l’autre les dossiers qui l’ont élevé. En reconnaissant un travail difficile/précis/minutieux/délicat… Comme un coach sportif qui reconnaît les progrès, les réussites, et l’application autant que les résultats.

Le faire c’est bien. Le faire régulièrement, c’est mieux

Dans les sentiments positifs, tout est question d’habitude et de répétition. Des études ont montré que les gens qui sourient sont plus heureux. Les travailleurs qui s’entraineraient à être fiers seraient-ils pareillement plus motivés ? C’est une hypothèse à essayer.

Soyez fiers !

A lire : Hors-Série #16 de My Happy Job by Moodwork : Retrouver confiance.

Pour ne rater aucune actualité en matière de qualité de vie au travail, inscrivez-vous à la newsletter de My Happy Job  et découvrez notre annuaire du bien-être au travail.

A lire aussi :
– Confiance en soi : comment faire taire les pensées négatives ?
– 3 exercices pour redorer son estime de soi

Article précédentComment parler de son travail à ses enfants ?
Article suivant“La gestion du temps nécessite de la réflexion… et du temps”
Titulaire d’un master de journaliste au Celsa (Paris), Lucie Tanneau est journaliste indépendante, sillonnant la France, et plus particulièrement l’Est de la France au gré des thèmes de ses articles. Elle collabore à de nombreux titres, de Liaisons sociales magazine, La Vie, et Okapi, en passant par Grand Est, l’Est éclair, Village, et Foot d’Elles.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici