La charge mentale concerne tous les individus : c’est biologique ! Le risque, c’est le débord, la surcharge mentale quand le cerveau ne peut plus stocker un trop plein d’informations. Heureusement, il existe des méthodes pour alléger son flot de pensées. Explications et conseils dans le webinaire My Happy Job by Moodwork, « Charge mentale : trouvez votre solution pour mieux la gérer ! ».

Femme ou homme, dirigeant, manager ou collaborateur, sphère professionnelle ou privée : la charge mentale touche tous les individus, tous les pans de notre vie. Nul n’est épargné. « En fonction du rôle que chacun a dans sa vie, la charge mentale sera plus ou moins importante. Mais tout le monde est concerné ! », confirme Margaux Gelin, docteure en psychologie chez Moodwork, en introduction du webinaire « Charge mentale : trouver votre solution pour mieux la gérer ! ».

La charge mentale est la somme de nos préoccupations concernant les tâches à accomplir. C’est notre capacité à nous projeter dans l’avenir. Elle n’est pas une fatalité. Le problème est lorsqu’il y a surcharge mentale. « Ces choses que nous anticipons, que nous prévoyons, nous les stockons quelque part alors que notre espace de stockage n’est pas illimité. Et comme il n’est pas illimité, il déborde. Nous sommes alors en surcharge mentale », décrit Margaux Gelin.

Des pensées en continu

Souvent, en cas de « trop-plein », c’est notre manière de penser qui est en cause. Notre cerveau ne peut s’empêcher, par exemple, de faire des allers-retours entre le passé et le futur : entre ce que nous avons fait (et aurions peut-être pu mieux faire) et ce que nous devons encore accomplir. « Quelqu’un d’anxieux imaginera un futur plus sombre et aura encore davantage de pensées : il sera clairement piloté par ces dernières, intervient Stéphane Yaïch, consultant QVCT et fondateur du cabinet Chasseur de stress. Notre personnalité détermine la façon dont nous voyons le monde. »

De toute façon, le cerveau ne sait pas s’arrêter de penser. Et c’est le propre de l’être humain de vouloir prévoir la suite. A ne pas confondre, selon Laurence Roux-Fouillet, sophrologue, fondatrice de L’Espace du Calme, avec « prédire »… « Il y a une différence prévoir et prédire. Nous avons tendance à vouloir prédire, c’est-à-dire à être sûrs de ce qu’il va se passer à l’avance, développe-t-elle. Cela ne pose pas de problème tant que nous avons la main sur nos actions, ce qui est le cas par exemple quand nous exécutons une tâche lors de sa journée de travail. Tant que nous sommes concentrés, nos pensées sont alignées avec nos actions. Le problème, ce sont les moments de vide, de distraction : d’autres pensées prendront le relais. Alors qu’il s’agissait peut-être d’un moment de récupération et de repos… » C’est ainsi que nous en venons au grand classique des réveils nocturnes et de la machine mentale qui se met en branle : au cours de la nuit, le cerveau poursuit son flot ininterrompu de pensées. Qu’il s’agisse de la sphère professionnelle ou privée, peu importe, tout se mélange, ce qui génère du stress d’anxiété, nourri par la peur de ne pas y arriver.

Entre méditation et to-do list10

Comment l’éviter ? Il n’y a pas de recette toute faite pour lutter contre la (sur)charge mentale. Mais à chacun de trouver la méthode qui lui conviendra. Au cours du webinaire, les intervenants rappellent l’utilité de la to-do list (qui doit rester raisonnable !), invitent aussi à essayer la méditation de pleine conscience. La sophrologie fait également partie des clés qui permettent d’alléger son esprit. Se reconnecter à soi au présent, créer une diversion mentale, se décharger du trop plein d’informations auront plus d’un bienfait !

Article précédentLes RH ont le moral, mais l’épuisement professionnel les guette
Article suivantRenforcer son attention, une clé pour atteindre ses objectifs

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici