Great Place To Work-©CD&B-BriagCourteaux

Le 15ème classement des entreprises où il fait bon travailler a été dévoilé ce matin par l’Institut Great Place to work. Les critères d’évaluation prennent en compte le point de vue des salariés (crédibilité de la direction, ambiance de travail, fierté d’appartenance, équité salariale…) et des managers (atteinte des objectifs, motivation des employés…). Résumé du cru 2017 en 5 points clés.

  • Sur les 85 entreprises lauréates (contre 66 l’an dernier), 60 sont françaises et 37 n’existaient pas au 1er janvier 2000. Pour la 3ème année consécutive, la plus haute marche du podium des différentes catégories est occupée par une société hexagonale. Par ailleurs, dans chaque top 10 figurent deux-tiers de groupes français.
  • Décathlon, le spécialiste du sport, occupe la tête du palmarès dédié aux entreprises de plus de 5000 salariés, devant MC Donald’s France, Kiabi, Leroy Merlin et H&M. C’est la première année que cette catégorie existe : elle compte 5 lauréats sur 12 candidats. A noter que Décathlon est labellisé Great Place to work depuis 9 ans, McDonald’s depuis 14 ans et Leroy Merlin depuis 13 ans.
  • Davidson Consulting, société de services spécialisée dans le management de projets, s’impose pour la quatrième année consécutive en tête des entreprises de 500 à 5000 salariés.
  • Le cabinet de conseil spécialisé Méritis s’empare de la première place des entreprises de 50 à 500 salariés.
  • 80% des salariés travaillant dans les sociétés lauréates estiment qu’ils peuvent poser n’importe quelle question à leur manager et sont informés des sujets importants dans leur entreprise. “Ce qu’on observe dans les entreprises labellisées est le passage d’un management participatif à collaboratif, explique Patrick Dumoulin, directeur général de Great Place to work, dans une interview à Challenges. On fait travailler les salariés en équipes transverses, avec des profils différents, sur des projets structurants.

Envie d’en savoir plus ? Direction le supplément du Figaro (daté du 22 mars). Patrick Dumoulin y plaide, en préambule, pour que le bien-être au travail devienne une grande cause nationale.  Suivent ensuite des articles consacrés aux bonnes pratiques mises en place par les lauréats : Décathlon pour qui l’entraide est une valeur phare, Leroy Merlin qui développe les talents, Kiabi qui favorise l’esprit d’entreprendre et l’autonomie des salariés, Davidson Consulting qui donne priorité à la créativité et à l’inventivité, Cultura qui vise à la responsabilisation des équipes, Hays qui joue la carte de la transparence des salaires, AB Tasty qui encourage le droit à l’erreur…

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9 Commentaires

  1. Je suis persuadée que ce palmarès va s’étendre à d’autres entreprises qui ne vont pas tarder à prendre conscience de l’ampleur du phénomène. Car il s’agit bien d’un phénomène selon moi. L’intérêt des dirigeants pour le sujet du bien-être et du bonheur au travail grandit de jour en jour. Et non, il ne s’agit pas d’un effet de mode comme je l’entends parfois.
    La génération Z arrive dans le monde du travail et elle sera, encore plus que les générations précédentes, exigeante, voire intransigeante, sur la qualité de vie au bureau.
    Alors Mesdames, Messieurs les dirigeant(e)s, montez vite dans le train, si ce n’est pas encore fait, si vous ne voulez pas laissez filer les jeunes talents !

  2. Bonjour ! Pourriez-vous nous fournir des éléments sur la méthodologie ?
    Combien doivent payer les entreprises pour figurer au classement ?
    Est-ce que plus elles payent mieux elles sont classées ?
    Comment les salariés remplissent-ils les questionnaires et comment éviter qu’ils subissent des pressions de leur hiérarchie pour bien noter leur entreprise ?
    Merci beaucoup !

    • Bonjour Aurore,
      Merci pour votre commentaire. Ce que je peux vous dire : Great Place to work fait un audit des salariés. La participation est en effet payante, le tarif dépend surtout de la taille de l’entreprise (et non de la place dans le classement). Toutes les entreprises qui paient ne sont pas lauréates, autrement dit, ce n’est pas parce que vous payez que vous faites automatiquement partie du palmarès. L’éventuelle pression mise sur les salariés lors de l’audit est un vraie question. N’ayant pas enquêté sur cet aspect, je n’ai pas d’éléments concrets à vous fournir. Nous allons faire un article comparant les méthodes de Great Place to work, Top Employers, etc. Cela permettra d’y voir plus clair ! Bonne journée, Fabienne

      • Un très grand merci pour votre réponse et son honnêteté.
        Je viens de vous laisser un commentaire sur le classement Top Employers, car c’est pareil : les entreprises doivent payer (cher) et je suis prête à parier que cela rentre dans leur budget publicité.
        En effet, une comparaison serait intéressante. Je me suis renseignée de mon côté et les témoignages que j’ai glanés sont loin d’être réjouissants. Tous les éléments sont là pour une belle enquête avec des révélations qui risquent de faire jaser. Mais je crains que les magazines n’en veulent pas car en y réfléchissant ils ont tout intérêt à le cacher et à publier les beaux résultats de leurs annonceurs potentiels. En effet, ces entreprises leur achètent beaucoup de publicité et un article élogieux est un bon moyen de leur en vendre encore plus. Bref, le serpent se mord la queue…
        Si des spécialistes comme vous se laissent prendre au piège, alors qui peut nous fournir une information fiable ?

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