Le 31 mars, c’est LA journée pour quitter son job ! L’initiative vient du Danemark où Woohooinc, agence spécialiste du bonheur au travail, a imaginé « The international quit your crappy job day ». Littéralement, la journée internationale pour quitter votre job de merde ! Une drôle d’idée ? Une occasion en tout cas de se poser une question : « Suis-je heureux dans mon travail ? ». Si la réponse est non, pourquoi ne pas penser à le quitter ? Voici des témoignages qui pourraient vous inspirer.

Ancien ingénieur chez EDF, Florian Nunez est devenu caviste. « Depuis ma sortie d’école, il y a sept ans, je m’interrogeais sur mon avenir : ma formation me destinait à des grosses industries aéronautiques, ce qui ne m’attirait pas et je m’étais orienté vers le métier d’acheteur chez EDF pour le côté relationnel. » Lors d’un weekend-dégustation entre copains en Alsace, il y a deux ans, il a le déclic : « Je me suis dit, j’adore le vin, pourquoi ne pas aller plus loin dans le secteur ? ». Il commence alors une formation à distance, puis se fait embaucher dans une cave le soir, en parallèle de son travail. L’été dernier, nouveau déclic : Florian ne veut pas avoir fait ses formations pour rien. Il commence à chercher un nouveau travail. « J’ai pu négocier avec EDF une mise à disposition, qui me garantit mon salaire. Mais si je n’avais pas eu ça, j’aurais démissionné : j’ai vraiment envie de suivre ce chemin, qui allie mes goûts pour le relationnel et pour le vin ». Depuis deux semaines, il travaille donc chez « son » caviste, Le vin qui parle. « Depuis deux ans j’achetais mes vins chez lui… il m’a intégré à son équipe. » La suite ? « C’est trop tôt pour le dire… bien sûr j’espère que ça va marcher ! »

Anthony Lacaille, 42 ans, a franchi le pas en quittant le confort du salariat pour se lancer à son compte. Ancien journaliste sportif au journal l’Est éclair dans l’Aube, il est désormais manager et conseiller immobilier pour IaD France. Un changement de vie radical, qu’il ne regrette pas. « J’étais encore passionné par mon métier et par le foot que je suivais, mais cela faisait près de 20 ans que j’étais dans la même boite et je n’avais pas vraiment de possibilité d’évolution ». L’idée de partir l’effleure pour la première fois il y a cinq ans, quand son journal change de main. « Mais je ne savais pas quoi faire d’autre. » Puis, crise de la quarantaine oblige, il se projette ailleurs. « J’ai une passion pour l’immobilier, et grâce à une rencontre j’ai eu l’opportunité d’entrer dans le secteur ». Marié et père de trois enfants, il ne pouvait pas prendre le risque de tout quitter sans rien. « Pendant six mois, j’ai mené mes deux activités de front, pour me lancer, et l’été dernier j’ai quitté le journal ». Pendant deux ans, ses droits au chômage lui permettront de construire son réseau et de trouver ses clients petit à petit, sans stress financier. Un stress qui bien souvent décourage d’oser changer de job.

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(1) Woohoo Inc propose sur son site un test en dix questions (en anglais) pour savoir s’il est temps pour vous aussi de quitter votre job.

Crédit photo : Pexels.

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Titulaire d’un master de journaliste au Celsa (Paris), Lucie Tanneau est journaliste indépendante, sillonnant la France, et plus particulièrement l’Est de la France au gré des thèmes de ses articles. Elle collabore à de nombreux titres, de Liaisons sociales magazine, La Vie, et Okapi, en passant par Grand Est, l’Est éclair, Village, et Foot d’Elles.

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