Le corps est au travail, mais le cœur n’y est plus… cela vous parle-t-il ? Démotivation, lassitude, ennui, perte d’entrain, d’engagement et de sens… C’est ce que l’on appelle la « démission mentale ».
Vous êtes en poste, vous réalisez le même travail que d’habitude. Rien n’a concrètement changé mais le cœur et l’élan n’y sont plus. Quelque chose s’est cassé, éteint. En pratique, cette démission mentale se traduit par les ressentis suivants :
– On ne sait plus vraiment pourquoi on se lève le matin ; La question du sens est latente.
– On se demande « ce que l’on fait là » et « à quoi on sert » ; La question de l’utilité est latente.
– On se dit que finalement n’importe qui pourrait nous remplacer. Que l’on n’est pas essentiel ; La question du rôle est latente.
– L’insatisfaction pointe le bout de son nez ; La question de l’épanouissement est latente.
– Le doute et les questionnements s’installent ; La question de l’avenir est latente.
– On a de plus en plus envie d’un « ailleurs et autrement » ; La question d’un changement de cap est latente.
– On se sent piégé dans une vie professionnelle qui ne nous correspond plus ; La question de l’emprisonnement est latente. La lassitude et l’aigreur prennent le dessus.
La spirale négative est en marche avec son lot d’effets secondaires, potentiellement délétères :
– Angoisse le dimanche soir à la perspective de reprendre le travail le lendemain
– Boule au ventre en allant au boulot ;
– Irritabilité grandissante, à la maison et au travail ;
– Sautes d’humeur fréquentes ;
– Crises de larmes intempestives ;
– Questionnements de plus en plus profonds sur la suite de sa carrière ;
– Sur-adaptation quotidienne avec le sentiment d’être à contre-courant de soi-même ;
– Désalignement, impression de subir sa vie, d’en être spectateur.trice ;
– Crises fréquentes d’envie urgente de démissionner ;
– Crainte de l’avenir, etc.

Ces impacts sont durs à gérer, surtout dans le contexte plus général que nous connaissons depuis plusieurs années de « quête de sens » et d’incertitudes. Lorsque l’on ne se sent pas/plus à sa place, on a l’impression de passer à côté de sa vie. Or, celle-ci est courte… Alors, que faire ?
– Ne surtout pas faire l’autruche et s’emparer du sujet. Se questionner, c’est bien. Agir, c’est mieux.
– Commencer à s’inspirer et à noter dans votre portable ou sur un cahier dédié à votre réflexion tout ce qui se passe dans votre tête ;
– Ne pas attendre que la situation empire et se faire accompagner pour réfléchir et mettre en place la suite. Coaching, bilan de carrière, bilan de compétences, outplacement, etc… de nombreuses options existent !
– Ne pas hésiter à prendre conseil auprès d’un expert (représentant du personnel, avocat, etc.) pour vous faire aider dans une potentielle sortie de votre poste actuel.
– Ne pas vous isoler ou vous replier sur vous-même dans cette période ! Inspirez-vous, parlez, échangez ! Vous constaterez que vous n’êtes pas seul.e dans cette situation inconfortable. Beaucoup se questionnent sur le sens à donner à leur travail !

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Ex-chasseuse de tête, enseignante-chercheur en droit des affaires, Marina Bourgeois est la dirigeante d’Oser Rêver Sa Carrière, cabinet spécialisé en transition de carrière et épuisement professionnel. Elle est aussi l’auteure de Burn-out. Le (me) comprendre & en sortir, 2018.

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