Le fabricant et distributeur de LED Clareo a doublé ses effectifs en 2019. Le fondateur de cette PME mise sur le bien-être de ses collaborateurs pour « attirer » et « performer ».

Son objectif : « que les salariés se sentent bien au travail ». Pour Olivier Maschino, le fondateur de Clareo, société fabriquant et distribuant de l’éclairage LED pour professionnels, le bien-être des collaborateurs et leur confort au travail est indispensable. Question de principe, par « respect pour les personnes », et de business, pour le « développement de la société ».  Quelques exemples de projets menés par cette PME fondée en 2012 ? L’éclairage de la Bibliothèque Nationale François Mitterrand, le siège de France Télévision, ou encore l’hôtel parisien Le Meurice.

Une prime semestrielle basée sur l’implication

« Au niveau des choses fondamentales, on a une rémunération attractive pour le secteur », commence Olivier Maschino, « complétée par un système de primes qui se base sur l’investissement personnel ». Le montant de la prime semestrielle, y compris pour les non-commerciaux, est négocié lors de l’entretien d’embauche, et peut-être revalorisé à tout moment. « Nous voulons être équitable : certain s’impliquent plus que d’autres, il est normal que la rémunération finale fasse une différence », justifie le président. Depuis 2019, tous les collaborateurs bénéficient également de trois jours de congés supplémentaires par an.

Les locaux ont aussi été choisis pour participer au bien-être de tous. « Notre siège est bien situé, au cœur de Paris, nous disposons d’un parking pour ceux qui viennent en voiture, d’une grande terrasse, d’une double exposition pour des bureaux lumineux », complète Olivier Maschino qui reconnaît un investissement financier « plus important que si l’on avait opté pour la banlieue ». Clareo a aussi installé sa solution Kaméléon, un système d’éclairage qui reproduit la lumière naturelle selon le rythme circadien de l’homme.

Le vendredi matin, c’est petit déj’ commun

Les collaborateurs ont aussi la possibilité d’évolution rapidement, formations à l’appui. « C’est l’avantage de faire partie d’une société en croissance », justifie le président. « Cela nous permet d’asseoir notre place auprès des clients et des fournisseurs, mais offre aussi aux salariés des possibilités d’évolution, soit horizontale, en prenant davantage de missions dans leur périmètre, soit verticale en acceptant des responsabilités ou en manageant de nouveaux collaborateurs ». La société a recruté 24 personnes l’an dernier. « On a recruté des profils juniors, certains managent déjà une ou deux personnes et/ou ont pris des responsabilités : à la différence de grosses boîtes, nous n’attendons pas les entretiens annuels, ou trois ans de présence en interne, pour évoquer la suite du parcours », explique-t-il.

Au niveau des « détails, qui comptent aussi beaucoup », Clareo met à disposition de tous un « Energy booster », autrement dit des fruits, barres de céréales et du café en libre-service. « Nous faisons aussi tous les vendredi matins un petit-déjeuner à 10h30 pour terminer la semaine de manière conviviale ». Des apéritifs, événements de team buildings et repas sont aussi régulièrement organisés.

Un service RH missionné pour la QVT

Une responsable RH et une chargée de RH ont été recrutées l’an dernier afin de gérer et de maintenir cette politique de QVT, en plus du recrutement et de l’administratif. « La croissance des effectifs compliquent certaines actions de QVT », reconnaît le président. « Par exemple, nous tenons à réunir l’ensemble des collaborateurs deux à trois fois par an pour les tenir au courant des projets, faire le bilan, afin que tous connaissent les actualités de Clareo : désormais nous n’avons pas de salle suffisamment grande, il a fallu se délocaliser à l’extérieur, mais nous tenons à continuer de permettre ces moments de rencontre commun », promet le fondateur qui anticipe déjà de nouvelles embauches cette année.

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Titulaire d’un master de journaliste au Celsa (Paris), Lucie Tanneau est journaliste indépendante, sillonnant la France, et plus particulièrement l’Est de la France au gré des thèmes de ses articles. Elle collabore à de nombreux titres, de Liaisons sociales magazine, La Vie, et Okapi, en passant par Grand Est, l’Est éclair, Village, et Foot d’Elles.

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