Entre les collĂšgues en vacances qui vous envoient des photos d’eux les pieds dans l’eau, les journĂ©es parfois monotones en tĂ©lĂ©travail et le manque d’Ă©nergie, il n’est pas forcĂ©ment facile de se motiver et de se concentrer sur son travail. On aurait mĂȘme plutĂŽt tendance Ă remettre les choses Ă plus tard. En un Ă mot Ă procrastiner. Voici trois bonnes pratiques pour y remĂ©dier selon Jacques Regard, consultant, auteur de “50 exercices pour arrĂȘter de procrastiner” (1).
“La procrastination se rĂ©vĂšle Ă travers les mauvais prĂ©textes et les fausses excuses que nous utilisons pour remettre Ă plus tard ce que nous devrions faire dans l’instant, explique Jacques Regard dans l’introduction de son livre. Parmi les autres sources d’inertie se trouvent aussi bien le fait d’ĂȘtre dĂ©bordĂ© que celui de ne pas savoir par oĂč commencer ses activitĂ©s, en passant par l’absence de buts rĂ©els et de motivation, ou par le perfectionnisme qui incite Ă vouloir toujours faire mieux que bien.”
1° Les fausses bonnes raisons d’attendre
- Qu’espĂ©rez-vous qu’il advienne en repoussant au maximum ce que vous n’aimez pas faire ?
– Quelqu’un le fera Ă votre place
– Quelque chose va arriver et vous Ă©vitera de le faire
– Vous n’aurez pas Ă …
– Vous pourrez… - Quels sont les inconvĂ©nients Ă remettre Ă plus tard ce que vous n’aimez pas faire
– Vous y pensez tout le temps
– Cela vous dĂ©courage
– Vous avez de moins en moins envie de vous y mettre - Quels inconvĂ©nients y aurait-il Ă effectuer tout de suite ce que vous n’aimez pas ?
– Cela va vous gĂącher votre journĂ©e
– Il faudrait que vous vous forciez
– Vous devrez surmonter votre… - Quels avantages y aurait-il Ă effectuer tout de suite ce que vous n’aimez pas ?
– Vous seriez dĂ©barassĂ©(e)
– Vous auriez davantage de…
– Vous…
2° Les détourneurs de temps
Faites la liste de tout ce qui vous empĂȘche de vous mettre Ă l’oeuvre.
Exemples : vos mails, des sollicitations de collĂšgues, les rĂ©seaux sociaux, des rĂ©unions, des divertissements…
3° Le carnet d’amĂ©lioration
Faites un tableau. Dans la colonne de gauche, notez chaque pensĂ©e nĂ©faste qui vous vient Ă l’esprit. Dans la colonne de droite, faites une Ă©valuation plus objective de la situation.
Exemples :
– Je n’y arriverai jamais vs Un tel pourrait m’aider
– C’est toujours moi qui m’y colle vs C’est vrai que d’autres sont passĂ©s par lĂ aussi.
– Etc.
(1) Eyrolles.
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