– Première publication : 26 juillet 2023 –

Chacun possède son propre potentiel et chacun en a plus ou moins conscience. Or, il est essentiel de pouvoir exploiter tous les talents ! Pourquoi cela bloque-t-il ? Patrick Lencioni, auteur du livre « Les 6 types de génie professionnel » (éditions Pearson) explique comment cerner ses dons puis comment les mettre en action.

Ce n’est pas une science exacte, mais une sorte d’outil que propose l’auteur américain spécialisé dans le management, Patrick Lencioni dans son ouvrage « Les 6 types de génie professionnel ». Après avoir déroulé ce qu’il appelle une « fable » (soit une histoire pour illustrer ses propos), l’auteur revient en détail sur ces 6 capacités clés. Connaitre celles qui nous ressemblent permettrait de mieux mettre en lumière nos dons. Avec toutefois un impératif en préambule : effectuer un travail que nous apprécions ! L’épanouissement professionnel se traduit à travers une meilleure connaissance de soi, mais aussi dans le quotidien vécu au travail. « Tandis que chaque type d’activité implique des tâches plus ou moins passionnantes, qui peuvent être ponctuellement fastidieuses ou frustrantes, toute initiative qui permet d’en tirer le meilleur parti vaut la peine d’être lancée », indique Patrick Lencioni. Chaque individu apprécie un type de travail différent et doit déterminer celui qui lui convient le mieux. Ainsi :

  • Celui doté du génie du questionnement s’interroge sur l’état des choses. L’auteur le compare à un « explorateur » qui peut se perdre dans ses observations du monde. Ses questions attendent des réponses et suscitent souvent des réactions.
  • Le génie de l’invention pousse l’individu à soumettre de nouvelles idées. Ces inventifs sont passionnés de création, peu importe qu’il y ait ou non un cadre formel.
  • Avec le génie du discernement, il est question d’instinct et de sens critique. « En effectuant des rapprochements par analogie et guidés par leur flair, ces individus extrêmement lucides peuvent fournir des conseils et des commentaires judicieux sur la plupart des sujets», précise Patrick Lencioni.
  • Ceux dotés du génie de l’incitation sont des instigateurs nés : ils jouent le rôle de catalyseur pour rassembler les personnes entre elles ou autour d’idées communes.
  • Le génie de l’assistance se retrouve chez ceux qui répondent naturellement et automatiquement aux besoins de leur entourage. Ils sont dotés d’une forte faculté d’anticipation.
  • Le génie de la ténacité concerne les personnes qui trouvent satisfaction dans le travail bien fait. « Les tenaces possèdent non seulement une capacité, mais aussi une véritable prédisposition à faire aboutir des projets et à s’assurer que ceux-ci se conforment à leur cahier des charges», définit Patrick Lencioni. Ils puisent leur motivation dans la gestion des imprévus.

Réactif ou perturbateur ?

Certaines de ces qualités vous semblent vous familières ? C’est déjà un bon premier pas ! Mais rassurez-vous, il n’est pas question de toutes les avoir. « Parmi les six types de génie, deux doivent être considérés comme nos compétences. Celles-ci correspondent aux activités que nous ne trouvons ni franchement pénibles ni pleinement épanouissantes, mais que nous sommes capables de mener correctement, voire très efficacement, indique Patrick Lencioni. Nous finirons toujours par nous lasser si nous sommes privés de tâches qui nous permettent de recourir à nos véritables pouvoirs de génie. »

A savoir, le questionnement, le discernement et l’assistance sont considérés comme des génies « réactifs » : ils nécessitent un stimulus pour se déployer. L’invention, l’incitation et la ténacité sont des génies dits « perturbateurs » : ils provoquent un changement. « Les deux types alternent au cours d’une activité, en créant un certain équilibre et des synergies nécessaires », souligne l’auteur.

Les personnes qui possèdent deux pouvoirs qui correspondent au génie réactif peuvent être plus réticentes à lancer une activité. Quant à celles dotées de deux pouvoirs relevant du génie perturbateur, elles sont plus susceptibles de prendre des initiatives. D’autres encore peuvent posséder du réactif et du perturbateur : identifier la facette dominante aide à mieux interagir avec son environnement. Et de retrouver ainsi du plaisir au travail.

Pour ne rater aucune actualité en matière de qualité de vie au travail, inscrivez-vous à la newsletter de My Happy Job, parcourez nos hors-séries thématiques  et découvrez notre annuaire du bien-être au travail.

A lire aussi :
– Le pouvoir des petits pas
– 15 principes pour allier sérénité et efficacité en entreprise

Article précédent“Un être vaut beaucoup plus que sa compétence”
Article suivant“La transparence salariale renforce l’égalité et l’état d’esprit collectif”
Diplômée en lettres modernes, Céline Tridon a suivi une formation en journalisme à l’IPJ. Elle y a confirmé son envie de travailler pour la presse écrite et web, souhait exaucé à travers la collaboration avec différents supports sur les thématiques « entreprise », « monde du travail », « management » et « RSE ». En 2023, elle reprend la rédaction en chef de My Happy Job.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici