L’étude “Future of work : quelles attentes de la part de la Génération Z pour l’entreprise de demain ?” réalisée par Opinionway pour Mazars va à l’encontre de plusieurs clichés qui collent à la peau des 15-24 ans. Décryptage.

1° Un rejet massif du CDI
Contre toute attente, le travail à temps (80%) et en contrat à durée indéterminée (79%) séduit la Génération Z. “Le modèle traditionnel est, certes, de plus en plus concurrencé par les nouvelles formes de travail, mais il attire toujours”, souligne Mathilde Le Coz, Directrice Développement des Talents et Innovation RH chez Mazars. Ainsi, environ 55% des jeunes âgés de 15 à 24 ans déclarent que cumuler une activité principale et une activité secondaire, travailler en freelance ou encore créer son entreprise correspond à leurs envies. Une proportion en augmentation par rapport à la Génération Y.

2° La start-up, un eldorado
Dans quel type d’entreprise souhaitent-ils travailler ? Aucun modèle ne l’emporte. Le top 5 : un organisme ou une institution publique (12%), une start-up (11%), une entreprise de taille intermédiaire (11%), une entreprise familiale (11%) et une PME (10%). Sans surprise, les entreprises du CAC 40 ne récoltent que 4% des suffrages.

3° Le nomadisme à tout prix
La Génération Z reste attachée au bureau : 79% estiment important que l’entreprise mette à disposition de ses salariés un espace de travail physique. “Les jeunes le voient comme un lieu d’interaction, explique Mathilde Le Coz. Ils veulent bénéficier de dispositifs permettant le télétravail ou encore le coworking, mais aiment venir au bureau pour voir leurs collègues, échanger, travailler ensemble…”. L’ambiance de travail (56%) arrive en effet en deuxième position comme éléments motivant à se rendre sur son lieu de travail le matin, juste derrière la rémunération (57%) et devant l’intérêt pour son poste (40%).

4° Trente cinq heures/semaine ni plus ni moins !
Des fainéants qui regardent à la loupe leur temps de travail ? Pas vraiment. 80% des 15-24 ans n’ont aucun problème avec le fait de beaucoup travailler, mais à condition d’avoir de la flexibilité concernant les horaires et le lieu de travail.

5°Devenir manager ne fait plus rêver
Si seulement 56% des membres de la Génération Y souhaitent devenir manager, ce chiffre grimpe à 61% au sein de la Génération Z.

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Diplômée de Sciences-Po Paris, Fabienne Broucaret a fondé My Happy Job en 2016. Elle en a été la rédactrice en chef jusque fin 2022. Conférencière et journaliste, elle a écrit "Mon Cahier Happy at Work" (Solar) et "Télétravail" (Vuibert). Elle a aussi co-écrit “2h chrono pour déconnecter (et se retrouver)” avec Virginie Boutin (Dunod). Passionnée par les questions de mixité, elle est enfin l’auteure des livres "Le sport, dernier bastion du sexisme ?" et "A vos baskets toutes ! Tour de France du sport au féminin" (Michalon).

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