En France, 5 à 10 % de la population active souffrirait d’un épuisement extrême. C’est le bien trop connu burn-out. Pourtant, il est possible de l’éviter, de le prévenir en prenant en compte les signes avant-coureurs. Explications dans ce nouvel épisode de Mon Idée QVT avec Marina Bourgeois du cabinet Oser rêver sa carrière.
Rappelons-le : le burn-out n’est pas une simple fatigue. Il survient lorsqu’on arrive à un stade d’épuisement et de stress qui devient pathologique et qui est tel qu’on ne peut plus fonctionner. Il arrive de façon très insidieuse, très sournoise. « Les symptômes, les signaux avant-coureurs sont variés. Ils peuvent également faire penser à d’autres pathologies, si bien qu’il y a souvent un phénomène de déni », alerte Marina Bourgeois.
Le burn-out est entouré de nombreuses idées reçues, la plus fréquente étant de se dire qu’on n’est pas concerné et qu’on ne le sera jamais. « La première des fausses croyances est en effet de se dire que c’est réservé aux faibles ou aux fragiles », poursuit l’experte.
Des signes physiques, psychiques et comportementaux
Aussi faut-il rester attentif aux signes avant-coureurs. Ces derniers sont d’ordre physiques, psychiques et comportementaux : fatigue qui persiste malgré le repos, hypertension, troubles du sommeil, humeur changeante, impatience, anxiété, repli sur soi, etc. « Tous ces signaux pris à l’état isolé ne veulent pas dire qu’on fait un burn-out, et heureusement. En revanche, c’est lorsqu’ils se cumulent et qu’ils apparaissent de plus en plus nombreux que, clairement, il faut faire quelque chose », alerte Marina Bourgeois. Etre à l’écoute de soi est déjà un premier pas préventif. Mais c’est aussi à l’entreprise de mener ce travail de prévention, notamment à travers la sensibilisation au burn-out. Il faut aussi savoir prendre en compte les messages des lanceurs d’alerte que sont les proches.
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