Great Place to Work France, le spécialiste de la mesure de la qualité de vie au travail, a dévoilé mardi 4 avril 2023 son nouveau classement des entreprises où il fait bon travailler. Cette année, 100 entreprises sont récompensées, attestant ainsi de l’importance grandissante de l’expérience collaborateur.

Durant toute l’année 2022, 489 entreprises ont voulu être labellisées ‘Best workplace’. Cette mention est délivrée par Great Place to Work France pour prouver les efforts menés en matière de qualité de vie et de bien-être au travail. L’année précédente, elles étaient 338 : le chiffres augmente, donc, témoignant du nombre grandissant d’entreprises qui veulent faire bouger les choses.

Sur les près de 500 entreprises qui ont déposé un dossier en 2022, la moitié ont été certifiées.

« Une entreprise labellisée n’est pas forcément parfaite, mais c’est une entreprise en mouvement, qui progresse et qui écoute ses collaborateurs, intervient Jullien Brézun, directeur général de Great Place to Work France. D’ailleurs, on devrait, au même titre que des organisations réalisent leur bilan carbone, dresser un ‘bilan collab’, pour rendre compte d’une démarche d’amélioration continue. »

Et parmi les labellisées, 100 ont été nommées au palmarès 2023 de Great Place to Work France des entreprises les plus engagées.

Extrait du classement 2023

Moins de 50 salariés

  • MOZOO
  • VALORIS REAL ESTATE
  • FASTCUBE
  • INOCO
  • THE TRADE DESK

De 50 à 250 salariés

  • UPTOO
  • CADENCE
  • ELEVATE AGENCY
  • SQORUS
  • QUATERNAIRE

De 250 à 1 000 salariés

  • HILTON
  • CISCO France
  • STRYKER
  • SECTOR ALARM
  • CONTENTSQUARE

De 1 000 à 2 500 salariés

  • SALESFORCE
  • EXTIA
  • MC2I
  • TALAN
  • MAGELLAN PARTNERS

Plus de 2 500 salariés

  • WAVESTONE
  • DHL EXPRESS France
  • SII
  • KIABI
  • SCALIAN

Ce classement est aussi l’occasion de prendre le pouls de l’engagement collaborateur. En même temps que son palmarès, Great Place to Work France dévoile l’enquête Great Insights 2023. L’un des enseignements principaux ? 22 % des salariés envisagent de quitter leur entreprise dans les six mois. Une proportion qui monte à un salarié sur trois chez les moins de 35 ans… Great Place to Work France identifie trois causes problématiques : la question de la rémunération, la culture managériale et la recherche de sens. « Contrairement à ce que l’on peut penser, la recherche de sens n’est pas générationnelle. Les salariés de tout âge la mentionnent, souligne Jullien Brézun. En revanche, chez les femmes, le sens n’est cité qu’en 4e position, après l’équilibre des temps de vie. »

Un besoin de collectif

Avec la démocratisation du télétravail, le monde du travail a connu un grand nombre de bouleversements. Et les entreprises doivent s’emparer de ce sujet, à l’heure où ceux qui s’interrogent sur le maintien d’un télétravail accru sont de plus en plus nombreux. Le palmarès des ‘‘Best workplace’ permet de rendre compte des tendances de fond. D’ailleurs, deux émergent : à nouveau, est mis en avant ce précieux équilibre des temps de vie, mais aussi la nécessité de soigner la collaboration. « Le rapport au travail du collaborateur évolue relativement doucement, estime Jullien Brézun. Les organisations doivent maintenir du collectif, du collaboratif, encore plus quand le télétravail n’est pas possible dans leur secteur d’activité. » Pour Tiphaine Galliez, directrice consulting et experte des sujets RH, il s’agit même de remettre en avant la convivialité : « Même ceux qui sont en télétravail ont besoin de se retrouver. Cela enclenche, chez les entreprises que nous suivons, des pistes de réflexion autres que le télétravail. » Et la clé d’un système efficace ? Le management de proximité. « Il y a une forme de paradoxe entre l’entreprise qui s’individualise et une volonté forte de ‘commun’, de faire les choses ensemble, poursuit Jullien Brézun. Résoudre ce paradoxe repose sur le management de proximité, car cela ne peut pas toujours être piloté depuis les plus hauts niveaux de l’entreprise. » Cela rajoute certes du poids au managers, mais les experts de Great Place to Work France l’assurent : les organisations qui performent davantage sont celles qui ont fait le choix de miser sur le management intermédiaire.

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Diplômée en lettres modernes, Céline Tridon a suivi une formation en journalisme à l’IPJ. Elle y a confirmé son envie de travailler pour la presse écrite et web, souhait exaucé à travers la collaboration avec différents supports sur les thématiques « entreprise », « monde du travail », « management » et « RSE ». En 2023, elle reprend la rédaction en chef de My Happy Job.

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