Le stress est l’ennemi public n°1 du bien-être au travail mais aussi de la performance individuelle et collective. Voici un questionnaire, imaginé par l’Institute of NeuroCognitivism,  pour tester votre stressabilité.

Question 1 : Vous êtes bloqué dans un embouteillage imprévisible avant un rendez-vous important. Laquelle de ces réactions ressemble le plus à celle que vous adopteriez ?

▲    Vous vous jetez fébrilement sur une carte – ou un GPS – pour vous sortir de là au plus tôt.

t     Vous enragez : « Bon sang, mais pourquoi ça n’avance pas ? ! Qu’est-ce qu’ils fichent tous à cette heure-là ? »

˜    Vous vous sentez abattu et préparez des excuses pour annuler le rendez-vous.

Question 2 : Vous avez planché toute la journée sur un dossier majeur pour un client important. À 19 heures, votre directeur vous appelle pour vous informer que, les plans ayant changé, il faut tout refaire pour le lendemain midi.

t     Vous vous dites, furax : « Ras le bol ! Cette fois, je déballe tout ce que j’ai sur le cœur. »

▲    Vous vous sentez coincé. Même en faisant beaucoup d’efforts, vous n’arrivez plus à vous concentrer, ça part dans tous les sens.

˜    Vous êtes démoralisé, mais vous ne dites rien et le faites quand même.

Question 3 : Vous réceptionnez une commande que vous aviez passée sur le web. Visiblement, ce n’est pas du tout conforme à ce qui était prévu.

▲    Vous faites comme si de rien n’était.

˜    Vous vous dites : « Comment vais-je faire ? » Vous vous affalez sur le fauteuil et y restez quelques minutes sans bouger, en essayant de trouver les bons côtés de la situation.

t     Vous vous sentez arnaqué et tentez de faire valoir vos droits.

Question 4 : Quelqu’un s’attribue devant vous tous les mérites d’un succès auquel il n’a participé qu’à la marge (et encore !).

˜    Vous laissez passer sans rien dire en vous disant que ce n’est pas si grave.

▲    Vous avez besoin de changer d’air et sortez faire un tour.

t     Vous vous dites : « Cette fois, ça ne va pas se passer comme ça ! Je vais lui mettre les points sur les ‘i’… »

Question 5 : Dans une conversation à bâtons rompus lorsque les choses ne se passent pas comme vous le voulez, vous êtes :

t     Plutôt énervé, impatient ou agressif.

▲    Plutôt anxieux, agité ou inquiet.

˜    Plutôt découragé, abattu ou pessimiste.

Vous avez obtenu un maximum de ▲ : vous stressez en mode « Flight »
Flight. La fuite. Instinctivement, on tente d’échapper à la menace. Quand vous stressez sur ce mode, vous ressentez confusément une envie tenace d’être ailleurs. Vous cherchez à échapper à la contrainte de l’agresseur. De ce fait, vous êtes agité, anxieux, embrouillé. C’est normal : vous suivez le programme instinctif de l’état de fuite. Cette attitude représente un prisme qui, en déformant la réalité, vous prive d’une partie de vos ressources ou compétences. En état de stress de fuite, inutile de culpabiliser : c’est une réaction instinctive. L’accepter, chez soi (comme chez les autres), est la première condition pour pouvoir la gérer.

Vous avez obtenu un maximum de t : vous stressez en mode « Fight »
Fight. La lutte. Instinctivement, s’il est impossible de s’échapper, on « lutte pour sa survie », on tente de faire face à la menace. Quand vous stressez sur ce mode, vous vous sentez supérieur : vous voulez avoir raison. Vous cherchez à ne pas être dominé. De ce fait, vous êtes susceptible, agressif, énervé. C’est normal : vous suivez le programme instinctif de l’état de lutte. Cette attitude représente un prisme qui, en déformant la réalité, vous prive d’une partie de vos ressources ou compétences. En mode Fight, inutile de culpabiliser si vous tenez des propos qui dépassent votre pensée ou que vous êtes cassant, orgueilleux, prétentieux, susceptible… Ce n’est pas parce qu’on est orgueilleux qu’on est en lutte ; c’est parce qu’on est en lutte qu’on est orgueilleux. L’accepter, chez soi et chez les autres, comme étant une réaction incontrôlable est une condition nécessaire pour le gérer.

Vous avez obtenu un maximum de ˜ : vous stressez en mode « Freeze »
Freeze. La paralysie ou, mieux, l’inhibition de l’action. Instinctivement, si la fuite ou la lutte sont interdites, on tente de se faire oublier face au danger. Quand vous stressez sur ce mode, vous vous sentez inférieur : vous êtes découragé et n’avez plus aucun esprit d’initiative. Vous cherchez à être protégé. C’est normal : vous suivez le programme instinctif de l’état d’inhibition. Cette attitude représente un prisme qui, en déformant la réalité, vous prive d’une partie de nos ressources ou compétences. En état de stress de paralysie, inutile de culpabiliser si l’on ressent du découragement ou de l’autodévalorisation. Ce n’est ni volontaire ni contrôlable : ne rien désirer, déprimer, c’est la façon animale de s’immobiliser ! L’accepter, chez soi et chez les autres, comme étant une réaction incontrôlable est une condition nécessaire pour le gérer.

Le test présenté ci-dessus est extrait de la solution Manager le Stress® imaginée et conçue par Patrick Collignon (coach, auteur et conférencier spécialiste du stress) et basé sur l’Approche Neurocognitive et Comportementale sur laquelle s’appuie l’Institute of NeuroCognitivism (cabinet de conseil et de formation spécialisé dans la conduite du changement et la qualité de vie au travail). Plus d’infos : www.managerlestress.com   

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