Tu devrais travailler debout, ça fait un bien fou ! A force d’entendre ce genre de remarques, on a voulu s’en assurer par nous-mêmes. Comment ? En testant pendant plusieurs semaines la plateforme de travail assis-debout Lotus de Fellowes. Voici nos trois retours d’expérience.

« C’est mon kiné qui va être content ! »

Fabienne Broucaret, Noisy-le-Grand. Opérée d’une scoliose importante à l’adolescence, rester debout, immobile, a toujours été mon pire cauchemar ! Enfin celui de mes lombaires surtout. Du coup, j’avais beau lire des articles sur les effets positifs des bureaux assis-debout, je me disais que c’était bien pour les autres, mais pas pour moi…

1er jour : Un bureau qui intrigue
En voyant la taille du carton, je délègue tout de suite l’installation du bureau à mon conjoint (oui, il est important de savoir déléguer au travail comme à la maison !). Au final, cela ne lui a pas pris très longtemps et a suscité sa curiosité : comment ça marche ? A quoi ça sert de travailler debout ? On s’occupe des réglages, j’installe mes mini-plantes vertes, on se familiarise avec les poignées permettant de lever et descendre la station… Je sens que je ne vais pas être la seule à m’en servir !

1ère semaine : Cinq minutes debout top chrono
Appréhendant un peu de rester debout, j’adopte la même stratégie que quand j’ai repris le running : je démarre par cinq minutes, plusieurs fois dans la journée, puis j’augmenterai progressivement la durée. Les premiers jours, je dois presque me mettre une alarme pour penser à me lever, mais j’apprécie de suite ces moments. J’en profite pour m’étirer, pour répondre à des mails en me mettant sur la pointe des pieds afin de soulager mes jambes, bouger ma nuque… Au final, je suis debout, mais un peu en mouvement !

2e semaine : Quelques exercices par jour
Je passe à dix minutes. Toujours pas de douleurs, au contraire ! Plus les jours passent, plus ces périodes debout me permettent de réaliser de petits exercices pour détendre mon dos, alors même que j’avais du mal à les caser dans mes journées de travail autrement. C’est mon kiné qui va être content ! Et puis, je commence à organiser mes activités selon ma posture : je m’occupe des longs dossiers assise, je me lève pour gérer les réseaux sociaux, ma boîte mails, faire de la veille, etc. Ce qui me permet, l’air de rien, de limiter dans le temps chaque tâche (et de m’y tenir !), donc de mieux m’organiser et de gagner en efficacité.

3e semaine : Des bienfaits pour le corps… et pour l’esprit !
J’ai un nouveau rituel. Je démarre mes journées en travaillant debout. Pourquoi ? Car j’ai ainsi l’impression d’être plus dynamique, d’avoir plus d’énergie. Plus besoin de montre, je passe environ quinze minutes debout toutes les heures et demi. J’en ressens les effets positifs sur mon corps, mais aussi sur mon esprit. Cette alternance me sort du mode « pilotage automatique », m’aère la tête tout simplement.

4e semaine : Un bureau à partager
Je ne vous ai pas tout dit. Je travaille chez moi plusieurs jours par semaine, mais le reste du temps, je suis dans un espace de coworking. Auparavant, je variais les espaces (salle calme pour me concentrer, espace convivial pour travailler en groupe, etc.) mais pas ma posture. Depuis que j’ai essayé ce bureau amovible, j’ai également changé mes habitudes à l’extérieur. Je travaille volontiers debout, et file sur les tables surélevées que je fuyais il y a encore quelques semaines. Si on m’avait dit cela, j’aurais ri aux éclats… Autre changement : quand je rentre chez moi, il m’arrive désormais de retrouver mon bureau squatté par mon télétravailleur de conjoint… Ça, par contre, je l’aurais parié !

« Je me suis très vite habituée »

Corinne Dillenseger, Toulouse. J’avoue avoir toujours eu envie de tester un bureau assis-debout, depuis en avoir vu dans quelques espaces de coworking à Toulouse.  C’est donc avec une certaine excitation que je démarre l’aventure.

1er jour : Une installation simple et rapide

Grosse surprise en déballant la station de travail. Je ne l’imaginais pas aussi lourde (près de 23 kilos !), ni aussi volumineuse (83 cm de largeur, 62 cm de profondeur). Il a fallu que je sollicite l’aide de mon fils pour déposer l’outil sur mon bureau. J’ai aussitôt testé les différents niveaux de levage de la station au moyen des deux poignées prévues à cet effet. Une certaine tension s’est fait sentir au début, facilement réglable avec la mollette disponible sur le bord du support. Comme j’utilise un ordinateur portable, l’installation a été rapide, les câbles d’alimentation et de la souris sont facilement dissimulables sous la station, une gouttière permet de caler son téléphone ou sa tablette, il y a suffisamment de place pour poser un tapis de souris. J’ai occupé la plateforme du haut en disposant divers accessoires : carnets, post it, pot à stylos, bouteille d’eau…

1ère semaine : Un prétexte à plus de pauses
Je me suis très vite habituée à l’utilisation de la station. Fellowes préconise la position assise pendant 45 minutes et la position debout 15 minutes. J’ai alterné avec un certain plaisir, sans vraiment respecter les consignes. Travailler debout m’a enchantée, j’avais l’impression d’être tout de suite plus opérationnelle, plus dynamique. Plus productive ? Pas vraiment. Cette position m’a plutôt donnée envie de quitter l’écran pour savourer un café ou passer un coup de fil, comme si le fait d’être debout me servait de prétexte pour papillonner. Il a fallu que je me discipline ! Par contre, ces petites pauses répétées ont été bénéfiques pour mes yeux qui piquaient moins en fin de journée.

2e semaine : Un corps plus détendu
Ayant régulièrement des problèmes de cervicales, de lombaires et de jambes, j’ai été attentive aux conséquences physiques du bureau assis-debout. Après 15 jours d’expérimentation, le résultat s’est avéré plutôt concluant. En alternant les positions, j’ai senti que ma nuque devenait moins raide et mon dos plus souple. Mes jambes étaient aussi plus légères. J’avoue que tout en travaillant debout, j’avais tendance à improviser quelques mouvements et étirements : petites flexions-extensions des jambes, minis déhanchés, rotations des épaules et du cou.

3e semaine : Une habitude à (re)prendre
J’ai décidé de troquer mon ordinateur portable pour tester la station avec un écran PC et un clavier. C’est d’ailleurs ainsi que s’utilise le plus souvent le bureau assis-debout. Indéniablement, j’ai gagné en confort de travail, un peu moins en surface puisque l’écran occupait alors les trois quarts de la plateforme du haut. Toujours les mêmes effets bénéfiques du Lotus sur mon corps. Par contre, il m’est arrivé beaucoup plus souvent d’oublier de travailler debout !

« J’ai l’impression de réfléchir différemment debout »

Lucie Tanneau, Troyes. Pour moi, les bureaux assis-debout étaient réservés aux grosses entreprises, avec salle de sport et table de ping-pong. Quand on m’a proposé d’en tester un, j’étais donc ravie ! En plus, il allait m’obliger à ranger mon bureau…

1er jour : Un bureau qui donne envie de travailler
Ça y est le bureau est installé. Ça a été facile, et le design est sympa : il donne envie de travailler, c’est déjà ça !

1ère semaine : Le temps de prendre ses marques
En position debout, la tablette me paraît un peu fragile (j’ai peut-être loupé un réglage…), mais le mécanisme pour monter et descendre est facile d’utilisation. J’installe mes affaires. Et je suis plutôt du genre à en avoir pas mal 😉 La tablette prévue pour poser le clavier et la souris est très petite. Où vais-je bien pouvoir mettre mes cahiers, mes notes, mon téléphone… ? Je fais comme je peux et je me mets au travail. Monter le bureau est ludique, et je trouve que c’est agréable de changer de position, même si je ne me rends pas vraiment (encore) compte de l’intérêt.

2e semaine : Travailler debout pour se (re)concentrer
Je suis désormais habituée à ce bureau et me concentre davantage sur mon travail que sur l’organisation de mes affaires ! La tablette est petite, certes, mais j’ai réussi à m’y adapter. Lever le bureau n’est pas encore devenu un réflexe, mais pour répondre à des mails ou faire un peu de veille, en milieu de matinée avec un bon café, je trouve la position debout vraiment agréable. Elle permet de se (re)concentrer après 1h de travail assis. Par contre, je ne suis pas certaine d’adopter la bonne position, j’ai tendance à basculer sur une hanche : pas si facile de travailler debout quand on n’en a pas l’habitude !

3e semaine : Exit le mal au dos
Fini le temps de  l’adaptation : j’ai une semaine chargée en perspective donc je n’ai plus le temps de monter et descendre le bureau juste pour le plaisir. J’essaie donc d’adapter la position à chaque activité pour être le plus efficace possible. Et ça marche ! Pour réaliser des interviews et écrire des articles je suis bien assise, mais pour prendre des rendez-vous ou lire quelques infos, entre deux phases de concentration, je m’aperçois que me lever me fait l’effet d’une pause studieuse. Une fois dans la matinée et une ou deux fois dans l’après-midi, ce changement de position me plaît. Et, moi qui suis sujette au mal de dos… plus rien ! Lié au bureau ou non, je ne sais pas, mais je prends !

4e semaine : L’impression de réfléchir différemment debout
C’est la dernière semaine de test, dommage ! Je commençais à m’habituer. Je ne trouve pas la position debout très pratique pour écrire, mais je pense de plus en plus à me lever pour me rebooster. Je ne connais pas bien les mécanismes du cerveau, mais j’ai l’impression de réfléchir différemment debout : un bon point ! Par contre, j’ai du mal à savoir vraiment à quel rythme me lever ou m’asseoir, à trouver mon rythme en la matière. Pour le reste, je maintiens mes premières impressions : l’espace de travail est trop petit à mon goût : pour les informaticiens, c’est sûrement top mais pour moi entre les blocs-notes et les cahiers, je dois tout changer de place à chaque coup de téléphone. Le fait de me lever (même si je n’y pense sans doute pas assez) va me manquer, mais je vais être heureuse de retrouver de l’espace !

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Article réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Fellowes.

A lire aussi : 
– 5 bonnes raisons de travailler debout

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4 Commentaires

  1. Bonjour. Merci pour cet article qui a le mérite d’exister. Il est à mon sens incomplet. Le matériel exposé est hyper basique, peu réglable et ne tient absolument pas compte de l’ergonomie au bureau. Il faut savoir qu’aujourd’hui, le matériel moderne est motorisé, connecté en bluetooth au smartphone de l’utilisateur pour l’aider à atteindre ses objectifs de mobilité. Il est en général fabriqué sur mesure pour tenir compte du métier et des aléas que doit gérer l’utilisateur. Ceci sans parler des problèmes d’éclairage qui entraînent eux aussi de nombreux TMS à cause des reflets et scintillements de l’éclairage du local. L’agencement d’un bureau est donc un projet à gérer globalement avec un minimum d’étude et de contrôles pour garantir à l’usager un confort durable en ergonomie au quotidien. Merci de votre attention.

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